Résultats du biomonitoring : le PS dépose des propositions concrètes pour faire de la santé environnementale une priorité politique absolue !

20/02/2025 - 17:18

Les résultats de la 3e phase du biomonitoring mené en Wallonie ont été publiés début de semaine. PFAS, plomb, mercure et autres substances chimiques se retrouvent dans le sang de la majorité des Wallonnes et Wallons. Si ces résultats sont évidemment alarmants, ils ne surprennent pas la députée socialiste Anne Lambelin. « Ces résultats confirment la nécessité d’agir. La prise de conscience concernant les impacts de ces polluants sur notre santé est progressive, mais force est de constater qu’elle reste insuffisante ». La députée vient de déposer une résolution au Parlement wallon, avec des propositions concrètes, pour faire de la santé environnementale une priorité absolue.

Pollution de l’air, de l’eau, du sol : l’environnement dans lequel nous vivons a un impact direct et significatif sur notre santé. Pourtant, force est de constater que pour y répondre l’action politique reste insuffisante au regard des menaces et des enjeux. « La crise des PFAS a fait prendre conscience aux citoyens de leur exposition quotidienne à des substances chimiques et aux impacts que cela peut avoir sur leur santé » explique Anne Lambelin. « Certains ont décidé de revoir leurs habitudes de vivre ou de consommer et c’est positif, mais je pense que cela doit d’abord et avant tout se jouer collectivement. C’est au niveau politique qu’il convient d’agir, en faisant de la santé environnementale une priorité absolue ». 

Pour tenter d’apporter des réponses à cette problématique sanitaire cruciale, la députée socialiste vient de déposer une proposition de résolution au Parlement wallon. Par ce texte, elle demande au Gouvernement de prendre des mesures concrètes pour réduire la pollution, sensibiliser les citoyens, soutenir la recherche et protéger les populations les plus vulnérables. Parmi les différentes mesures mises en avant, la députée demande de cartographier et publier l’exposition de la population aux différents risques environnementaux. D’adopter urgemment un cadre réglementaire strict et clair pour les substances préoccupantes, notamment pour les PFAS. Ou encore de revoir l’arrêté concernant la dissémination de pesticides, en concertation avec les syndicats agricoles. 

« Dans les résultats pour le biomonitoring, on constate que pour certaines substances qui ont été interdites précédemment, la situation commence à s’améliorer. Le ministre Coppieters doit convaincre son partenaire de majorité de la nécessité d’agir rapidement, pour les générations à venir ».

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