Primes à la rénovation : le gouvernement Dolimont sacrifie les Wallons, mais fait un cadeau de 400 millions d'euros à B. De Wever !
Alors que le gouvernement précédent, avec le PS, avait renforcé les primes à la rénovation en augmentant les budgets, les montants de base et les plafonds d'intervention, l'actuel gouvernement MR - Les Engagés a choisi de faire marche arrière tout en imposant une coupe brutale de 60 % en moyenne des primes, une diminution des plafonds d'intervention pour les revenus modestes et moyens, et la suppression pure et simple des aides pour les "petits travaux". Une décision catastrophique tant pour les ménages que pour le secteur.
Des décisions brutales et sans concertation
Un projet de rénovation ne s’improvise pas. Il se réfléchit pendant des mois pour définir les travaux, trouver les entreprises et faire son plan de financement. L'entrée en vigueur de ces mesures, dès ce vendredi 14 février, laisse de facto les ménages sans solution et les professionnels du secteur dans l'incertitude. Et il n’y a pas de période transitoire.
Alors que la transition énergétique exige de tripler le rythme des rénovations, cette réforme surprise imposée dans la précipitation et sans concertation va freiner les efforts pour rendre le parc immobilier wallon plus performant et réduire les factures énergétiques des citoyens.
Une décision qui, visiblement, n’a pas été préparé ni anticipé. Les guichets énergie sont débordés par les demandes auxquelles ils ne peuvent faire face. Au point de devoir fermer. Un niveau d’impréparation inédit qui plonge les citoyens dans la panique.
Les conséquences : une facture plus lourde pour les Wallons
En pleine inflation et alors que le prix des matériaux explose, ce gouvernement MR/ Les Engagés déconnecté a choisi de sacrifier l'avenir énergétique de la Wallonie. Moins de soutien pour les travaux, ce sont des factures d'énergie plus élevées demain et un frein à l'activité d'un secteur essentiel pour l'emploi. Cette incertitude intervient à la veille de l'ouverture de Batibouw. Il ne pouvait pas y avoir de pire moment.
Les Wallons privés d'aides pendant que le gouvernement Dolimont signe des chèques à la N-VA
Le gouvernement Dolimont justifie cette décision par des impératifs budgétaires, mais il vient pourtant d’accepter – avec enthousiasme – près de 400 millions d'euros annuels de nouvelles charges financières imposées par l'Arizona à la Wallonie, aux communes et, in fine, à tous les Wallons. Le PS dénonce cette concession, sans contrepartie, à la N-VA et à Bart De Wever qui détériore les finances wallonnes et alourdira les factures des citoyens. Pendant que l'exécutif sacrifie les familles wallonnes qui veulent rénover leur logement, il ouvre grand le portefeuille pour répondre aux exigences flamandes.
Le gouvernement doit revenir sur cette décision. Le PS dénonce cette vision à court terme, irresponsable et antisociale. Il est indispensable de garantir un soutien aux ménages qui veulent rénover leur logement, d'assurer la stabilité des dispositifs et de ne pas condamner les familles et la classe moyenne à subir les conséquences d'une politique aveugle et incohérente.
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